Saturday, November 4, 2023
Au bord de l'eau
Faire voir le danger de l'islam
IL FAUT QUOI ENCORE?
- des émeutes autour de toutes les grandes villes - des tags d'étoile de David - les prêches des imams - 8000 fichés S - la protection policière pour des personalités critiques de l'islam - le nombre grandissant de prénoms musulmans donnés aux bébés.QUE FAUT-IL DE +?
- Une invasion migratoire - Des clandestins à Lampedusa applaudissant le 7 octobre - Les mêmes problèmes à Londres, Berlin et Bruxelles - L'absence de tels problèmes à Prague, Varsovie et Budapest - Lola tuée par Dahbia sous OQTF ALLO? ALLO? CA NE VOUS SUFFIT PAS?JPP
Il faut quoi encore? - des islamistes qui tuent, violent, décapitent, brûlent plus de 1400 personnes (dont des femmes, enfants, vieillards et 35 Français) en Israël - la protection policière des synagogues - les incendies de nombreuses églisesCETTE LISTE EST INTERMINABLE!
OUVREZ LES YEUX! Et ouvrez ceux de vos amis et de votre famille. Votez pour les partis politiques qui veulent le plus limiter l'immigration musulmane, renvoyer les clandestins et les criminels.Le pouvoir est dans les urnes, pas dans la rue.
Ce texte reproduit mon fil sur X, dont le premier post a fait plus de 10000 vues.
Sunday, October 29, 2023
In Praise of Flight, the logical solution for Middle East peace
In Praise of Flight is an essay by Henri Laborit, published in 1976. He explains that in every conflict situation, there are always three possible choices: fight, make peace or flee. The first choice is the most dangerous, as fighting can easily turn violent and end in injury or death. Choosing peace means bending to someone else's will, compromising your convictions. In a toxic relationship, it means accepting to be yelled at or hit by your partner in order to benefit from certain advantages of the relationship. In short, it sometimes means doing violence to oneself in order to accept a situation that's heavy and hard to live with.
Having demonstrated the violence inherent in the first two choices, Laborit goes on to praise the third, In Praise of Flight. Escape enables us to put an end to the conflict with the other person, or with ourselves (in the case of a sudden peace). Escape is therefore a peaceful solution to conflict. It's a wise choice, almost a survival instinct, if you find yourself in a fight you have little chance of winning. It's also a good choice if you can't accept the situation as it is.
Let's now look at how In Praise of Flight might apply to the conflict between Israelis and Palestinians. To whom should this solution apply? The Israelis or the Palestinians? That depends first and foremost on the balance of power. The balance of power tends to be in Israel's favor, unless the terror of rockets and the threat of terrorism make life in Israel unbearable, which could prompt some Israelis to emigrate. But the other problem with Jews fleeing Israel is that there is no other Jewish country in the world. Fleeing makes much more sense for the Palestinians, given that they are suffering so much by their own account, that their economy isn't taking off (except for rockets and microlights), that their military strength is far inferior to Israel's, and that there are more than 50 other Muslim countries in the world.
Note that the Palestinians who have chosen peace are the Israeli Arabs, who represent 18% of Israel's population. Things are going quite well for them. They have more democratic rights than the vast majority of Muslims in the region! So it's not impossible to make peace with Israel. On the other hand, Palestinians in the occupied territories are encouraged by the UN and Arab countries to remain in conflict with Israel in order to maintain their refugee status, which provides them with income from humanitarian aid. For the Gulf states, instability is a means of boosting oil and gas prices, and can therefore be very profitable! But in times of conflict, as we are currently seeing, the Palestinian civilian population is the first to suffer, as Hamas uses them as human shields.
The Palestinians' tragedy stems above all from their refusal to make peace with Israel. But if armed conflict has no way out, and making peace is too contrary to their principles and religion, then the only logical alternative is to flee. Many Palestinians already live outside Gaza and the West Bank. They live in Lebanon, Jordan, Egypt, Qatar, Saudi Arabia and Europe. And the further away they live, the more they can lead a normal, quiet life.
Emigration is therefore an opportunity for the Palestinians. The main reason they want to return to the land of their ancestors is what Israel has done with it: modern cities. So it's not really their land they want, but the fruit of other people's labor. In fact, for Hamas, it's not even the fruit of that labor that interests them. We saw this after 2005 and the evacuation of Gaza. They destroyed the farms left by the Israeli kibbutz!
We need to help Palestinians settle far away from Israel, so that they can distance themselves from their own hatred and, for some, desire for extermination. This will enable them to build a new life without the feeling of being imprisoned, cramped in a country without sovereignty. In practice, this means expelling a large part of the Gaza Strip's population to Egypt and other Muslim countries willing (or obliged) to take them in. Only the elderly and those who accept Israel's existence would be allowed to stay. For all the others, permanent removal is the least bad solution to allow peace to spread. Just as Moses fled from Egypt with the Jews to find peace and freedom in Israel, so the Palestinians in permanent war against Israel would do well to flee the hell in which their envy and hatred have trapped them. Better to flee than to be slaughtered to the last man.
Saturday, October 28, 2023
L'éloge de la fuite, la solution alternative au problème palestinien
L'éloge de la fuite est un essai de Henri Laborit, publié en 1976. Il explique que dans chaque situation conflictuelle, on a toujours trois choix possibles: lutter, faire la paix ou bien fuir. Le premier choix est le plus dangereux, car le combat peut facilement devenir violent et terminer par des blessures ou la mort. Choisir la paix, c'est se plier à la volonté d'autrui, c'est compromettre ses convictions. Dans une relation toxique, c'est accepter de se faire engueuler ou frapper par son partenaire afin de profiter de certains avantages de la relation. Bref, c'est parfois se faire violence à soi-même pour accepter une situation pesante, dure à vivre.
Ayant montré la violence inhérente aux deux premiers choix, Laborit fait l'éloge du troisième choix, la fuite. Cette fuite permet de mettre fin au conflit avec l'autre ou bien avec soi-même (en cas de paix subie). La fuite est donc une solution pacifique au conflit. Cette fuite est donc un choix judicieux et presque un instinct de survie si l'on se trouve dans un combat qu'on a peu de chances de gagner. C'est aussi un bon choix si l'on n'arrive pas à accepter la situation comme elle est.
Voyons maintenant comment l'éloge de la fuite pourrait s'appliquer au conflit entre Israéliens et Palestiniens. A qui devrait s'appliquer cette solution? Aux Israéliens ou aux Palestiniens? Cela dépend d'abord du rapport de force. Or, celui-ci est plutôt en faveur d'Israël, sauf si le climat de terreur des roquettes et de la menace terroriste rendaient la vie invivable en Israël, ce qui pourrait pousser certains Israéliens à émigrer. Mais l'autre problème d'une fuite des juifs d'Israël est qu'il n'y a pas d'autre pays judaïque dans le monde. La fuite est bien plus logique pour les Palestiniens, vu qu'ils souffrent beaucoup selon leurs propres dires, que leur économie ne décolle pas (sauf celle des roquettes et des ULM), que leur force militaire est très inférieure à celle d'Israël et qu'il existe plus de 50 autres pays musulmans dans le monde.
Notons que les Palestiniens qui ont fait le choix de la paix sont les arabes israéliens qui représentent 18% de la population d'Israël. Cela se passe assez bien pour eux. Ils ont plus de droits démocratiques que la grande majorité des musulmans de la région! Ce n'est donc pas impossible de faire la paix avec Israël. Par contre, les Palestiniens dans les territoires occupés sont incités par l'ONU et les pays arabes â rester en conflit avec Israël afin de conserver le statut de réfugiés qui leur assure des revenus grâce à l'aide humanitaire. Pour les pays du Golfe, l'instabilité est un moyen de faire grimper les prix du pétrole et du gaz, et peut donc être très rentable! Mais dans ces moments de conflit, comme on le voit actuellement, la population civile palestinienne est la première touchée, car le Hamas s'en sert comme boucliers humains.
Le drame des Palestiniens vient surtout du fait qu'ils refusent de faire la paix avec Israël. Mais si le conflit armé est sans issue, et que faire la paix est trop contraire à leurs principes et à leur religion, alors la seule alternative logique est la fuite. De nombreux Palestiniens vivent déjà en-dehors de Gaza et de la Cisjordanie. Il y en a au Liban, en Jordanie, en Egypte, au Qatar, en Arabie Saoudite et en Europe. Et plus ils vivent éloignés, plus ils peuvent mener une vie normale et tranquille.
Cette émigration est donc surtout une chance pour les Palestiniens. La raison principale pour laquelle ils ont envie de retourner sur la terre de leurs ancêtres est ce qu'Israël en a fait de cette terre: des villes modernes. Ce n'est donc plus vraiment leur terre qu'ils veulent, mais le fruit du travail d'autrui. En réalité, pour le Hamas, ce n'est même pas le fruit de ce travail qui les intéresse. On l'a vu après 2005 et l'évacuation de Gaza. Ils ont détruit les fermes laissées en état par les kibbutz israéliens!
Il faut donc aider les Palestiniens à s'installer loin d'Israël afin qu'ils puissent s'éloigner de leur propre haine et, pour certains, du désir d'extermination. Cela leur permettre de construire une nouvelle vie sans l'impression d'être emprisonné, à l'étroit dans un pays sans souveraineté. Dans la pratique, cela veut dire l'expulsion d'une grande partie de la population de la bande de Gaza vers l'Egypte et d'autres pays musulmans prêts (ou obligés) à les accueillir. Seuls les vieux et ceux qui acceptent l'existence d'Israël auraient le droit de rester. Pour tous les autres, l'éloignement définitif est la moins mauvaise des solutions pouir permettre à la paix de se propager. De même que Moïse a fui l'Egype avec les juifs pour retrouver la paix et la liberté en Israël, les Palestiniens en guerre permanente contre Israël feraient bien de fuir l'enfer dans lequel leur envie et leur haine les a enfermés. Mieux vaut fuir que de se laisser massacrer jusqu'au dernier.
Saturday, September 23, 2023
Rappel historique: Elite occidentale et élite chinoise.
Avion militaire Taiwanais au-dessus de Tainan, 2023 |
La formation de l'élite d'une nation varie selon le type d'époque dans laquelle elle se trouve. Dans les périodes anciennes et guerrières, l'élite s'est bâtie sur la puissance militaire. Ainsi, les chevaliers formaient l'élite au Moyen-Age et elle s'est transformée en aristocratie au fur à mesure que les pays européens se sont pacifiés. Mais même vers la fin de la royauté, le roi de France continuait de faire appel aux princes et aux ducs pour ses campagnes militaires. Et après la Révolution, c'est le général Bonaparte qui utilisa sa puissance dans l'armée pour devenir Napoléon et installer une nouvelle élite conquérante.
Monday, July 24, 2023
Le modèle de la Chine pour l'Afrique peut sauver l'Europe
A la suite des émeutes de juin, j'ai relevé un commentaire intéressant sur Twitter. Il s'agit d'un compte d'un Américain pro Pékin qui dit que la France a besoin de la Chine pour retenir les Africains en Afrique. En effet, la Chine contribue au développement de l'Afrique en y étant le premier investisseur étranger et en investissant 6 fois plus que les Etats-Unis. Cette idée originale mérite d'être creusée tandis que les migrants économiques d'Afrique continuent d'affluer à Lampedusa grâce aux bateaux des
L'Afrique connait une explosion démographique qui met en péril l'Europe toute entière si elle n'arrive pas à se développer suffisamment pour retenir toute sa population. Or, l'expérience de la Chine Populaire montre qu'il est possible de sortir un pays de la pauvreté extrême en l'espace d'une génération. Cela tombe bien que la Chine Populaire se tourne de plus en plus vers l'Afrique pour y délocaliser ses usines les plus basiques (chaussures, textile, extraction minière...) au moment où les salaires chinois décollent et sa population vieillit. Pour la Chine, il suffit d'appliquer les méthodes qui ont fonctionnées chez elle. Politiquement, elle peut convaincre les régimes Africains qu'ils resteront au pouvoir et s'enrichiront si ils suivent ses plans. Voilà qui les convaincra plus facilement que l'idée occidentale de démocratie où leur pouvoir est remis en jeu régulièrement.
Le développement de l'Afrique n'est pas une chimère. Les famines ont quasiment disparu et le PIB augmente. Il est passé de 2059 milliards d'USD en 2010 à 2980 milliards d'USD en 2022. Mais si c'est l'un des derniers continents à se développer, c'est qu'il a des handicaps et part de loin. Notre objectif est donc modeste. Il ne s'agit pas d'en faire un nouveau Japon, mais d'y rendre la vie suffisamment moderne et agréable pour que l'immigration tarisse. Cela aura même des conséquences positives sur le climat, car une Afrique plus prospère pourra passer au solaire, au gaz ou au nucléaire pour remplacer le bois et le charbon qui sont particulièrement polluant.
Le modèle autoritaire de la Chine peut donc avoir son utilité pour l'Afrique, même si nous ne le désirons pas pour notre Europe démocratique. Les Chinois y vont sans s'encombrer des reproches de racisme ou de colonialisme. Tout ce qu'ils veulent, c'est faire des affaires. Ils n'y vont ni pour en faire des Chinois, ni pour les convertir au Taoïsme ou au Bouddhisme ou au Maoïsme. L'Europe ferait bien de ne pas leur mettre des bâtons dans les roues, sauf à proposer des projets similaires de développement qui profiteraient à nos entreprises et aux consommateurs Européens (grâce aux prix bas des produits made in Africa!) L'Europe doit elle se concentrer sur les industries à forte valeur ajoutée et des projets ne nécessitant pas une immigration non qualifiée.
Pendant que l'Afrique se développe et crée de nouvelles opportunités, la France peut changer son discours quant au retour des immigrés d'Afrique et du Moyen-Orient. Concernant les criminels, les expulsions continueront à être des punitions. Mais il faut plutôt parler de 'retour au pays' que de remigration, terme péjoratif, car trop connoté par l'extrême droite. En fait, ce que les émeutes des banlieues ont montré, c'est que le mouvement de vivre en communauté concerne autant les immigrés et les Français de souche. Le multiculturalisme est un échec. Tous préfèrent vivre entourés des leurs, car l'homogénéité ethnique et culturelle favorise la confiance réciproque et donc la vie en société. C'est pourquoi on voit certains HLM remplis d'Algériens, d'autres de Gabonais, de Maliens, que les Chinois sont très présents dans le 13è arrondissement et les bourgeois à Neuilly!
La gauche et la droite sont quasiment d'accord qu'il y a trop d'immigrés en France et que plus ils sont nombreux, moins ils sont assimilables. Il y a donc un consensus pour inciter une grande partie à repartir. Les arguments positifs ne manquent pas. On peut en appeler à leur ambition et leur rappeler cette devise de César: "Mieux vaut être le premier dans son village que le second à Rome." Leurs chances de faire partie de l'élite sont bien plus grandes dans leur pays d'origine qu'en France. On peut en appeler à leur orgueil et les valoriser comme des héros qui viennent développer leur pays d'origine et sortir les leurs de la pauvreté et de l'ignorance. On peut en appeler à leur désir de richesse en leur faisant miroiter un accès plus simple à la propriété avec les économies qu'ils ramènent de France. Les premiers à rentrer en Afrique auront le plus grand choix et profiteront des prix les plus bas! L'immobilier a cartonné en Chine lorsque l'économie s'est envolée! Mais surtout, il y a le bonheur de vivre dans le pays de ses ancêtres, entouré de gens qui parlent comme vous et ont les mêmes coutumes.
En conclusion, la conjonction du phénomène de la mondialisation et de l'expansion chinoise en Afrique peuvent jouer un rôle positif pour le développement du continent Africain et donc aussi pour la réduction de son émigration, voire même pour un retour d'immigrés qualifiés. Mais cela demandera un changement de paradigme pour les Français. Au lieu de chercher à attirer de manière permanente des 'chances pour la France' depuis des pays francophones pauvres, il faut voir leur séjour en France comme un temps de formation à durée limitée qui leur permettra d'aider le développement de leur pays. Mais nous en bénéficierons indirectement par les richesses qu'ils pourront échanger avec nous et par le renversement des flux migratoires. Une Afrique plus chinoise permettra, je l'espère, de rendre la France plus française!
Saturday, July 22, 2023
The case for Mainland China
This is a difficult article to write as it goes against my beliefs in individual freedom. It also may seem incongruous to write positively about Mainland China when one lives in Taiwan, under the threat of its military. I have lived 27 years in Taiwan and I love this island. I hope it can continue to live in peace with its 1.4 billion neighbors on the Mainland. That's my motivation to help diffusing the increasing tensions between the US and China. That's why I'm writing this article in English instead of French. And since acts speak louder than words, I will focus facts rather than story telling.
So let's have a look at what China has become since Tian An Men happened on June 4th, 1989. This date is important, because this marks the last massacre of civilians in China and it's continuously mentioned as a point of criticism towards the Chinese leadership. The unofficial numbers of people killed ranges from 200 to 10,000 or more. This death toll of Tian An Men is dwarfed by the three years of the Great Famine that killed between 15 million and 55 million people in the years 1959 to 1961. This is what pure evil looks like. Several thousand people in a country of over a billion people is the death toll one expects every year to maintain order in a dictatorship. The comparison is flawed, because we're not comparing the same situations, but let's put it in perspective with the US police killing about 1000 civilians every year.
The West criticizes the Beijing authorities for keeping the Tian An Men a secret and refusing to apologize and take responsibility. But what I find remarkable is that since 1989, there has been no other such incident in China. There have been protests and (arbitrary) arrests, but nothing that came close to Tian An Men. And we can also interpret the secrecy around the event as a recognition of guilt and shame. The Communist leadership knows this was wrong and the fact that it was a one time event shows that they have striven to improve their behavior and give the Chinese people fewer reasons to revolt. The Chinese Communist Party probably understands that its grip on power is fragile and rests on its effective and successful leadership of the country. So, how effective and successful has Beijing been since 1990?
1. The economy
From 1990 to 2021, China's GDP grew from USD360 billion to USD 17.7 trillion by 13.7% annually. This is much faster than Vietnam (9.7%) in Asia or even former communist countries that would join the EU: the Czech Republic (8.9%), Romania (8.7%), Poland (8.5%), Lithuania (6.5%), Estonia (6.2%), Hungary (4.6%), Russia (4.5%). So, from a purely economic point of view, the CCP can boast that its one party rule has ushered (much) faster growth than the democratic rule of similar former communist nations. This has benefited the poor as China went from an extreme poverty rate above 60% in 1990 to nil nowadays. This means that over 600 million people have escaped poverty at a very quick pace thanks to this roaring economy.
This is very different from the situation of most Soviet dictatorships before the fall of the wall: countries with little growth, with rich apparatchiks on one hand and poor citizens on the other.2. Freedom of movement
Freedom of movement is something that was lacking in communist countries before 1989. In this regard, China has certainly improved a lot. Before the Covid, in 2019, China tourists numbered 155 million! Not only were they allowed to leave the country, but they also would return to China, which isn't something you would have expected former citizens of the German Democratic Republic (aka DDR) to do.
3. Intellectual Property Rights (IPR) and culture
For a long time, the West criticized China for copying and stealing Western technology and IPR. They were benefiting from the West's efforts and were saving money, because they didn't have to invest in R&D. Actually, for the French luxury makers, the fake Chinese replicas have been free advertisement and now that Chinese customers can afford the real Vuitton, they purchase them and enrich Bernard Arnaud! As for research, China has overtaken the USA in contribution to research in Nature Index. China isn't a free rider anymore, but has turned into a talented competitor. The quality of its universities and student deserves a lot of praise.
This brings us to another change: the new generation of Chinese is much gentler and better educated than the generation that is now retiring (or has already retired). In Taiwan, under the Ma (KMT) administration (2008-2016), when there were lots of Chinese groups visiting the island, it was very easy to spot the Mainland Chinese: they were loud spoken and kind of rude. The explanation is that they had to fight for survival in their childhood, at a time of great turmoil. The young Chinese, on the other hand, are often single kids who received a lot of attention from their parents. A lot of expectations have been placed on them and they had to compete for top grades in school. In my personal experience, the post 1990 generation is smart, optimistic and polite.
Living in Taiwan has also enabled me to get a glimpse of what the Chinese are watching on TV or their smartphones. I'm not talking about the news from the State TV, but the shows and series that are produced in China. What is striking is that these programs are not talking about politics. However, if you want to look for underlying political messages, you may notice that police is smart and on the citizens' side. That it pays to work hard. That corrupt business people end up in jail. That it's better to become a less paid teacher than a rich sales person. Recently, the number of gay characters has also been reduced in Chinese dramas, in order to shield the youth from questionable role models. While this censorship may be described as conservative, it doesn't strike me as more nefarious than what's going on in the leftist entertainment industry in Hollywood or France. Try to get a subsidy for a nationalist movie in France! But my main point is that the CCP is trying to make decent citizens much more than they are trying to turn them into loyal communists.
4. Climate Change
Pollution is a more recent criticism from the West after it moved most of its heavy industries to China! Indeed, nowadays China is the largest consumer of coal worldwide:
An booming economy requires a lot of energy and coal has long been the fastest and cheapest way to increase energy production in China. The Chinese grid is still under so much stress from high energy demand that black outs are still common in China, especially in the hottest days of summer! Besides, on a per capita base, China's CO2 emissions are 9.7 tons. This is lower than Germany (10.6 t), Japan (10 t) or the USA (19.2 t) according to the UN.En défense de la Chine Populaire
Conclusion
Depuis 1990, le PCC a obtenu de très bons résultats pour sa population en termes de richesse, de droits de propriété, de sécurité de l'éducation et de lutte contre la pollution. Il y a encore beaucoup de progrès à faire, bien sûr, mais le discours actuel sur la Chine comme menace pour le monde semble complètement exagéré lorsque l'on examine les faits.
Wednesday, July 5, 2023
"Le bilan est globalement positif"!?
Monday, June 26, 2023
Comment (bien) réussir sa désindustrialisation
En effet, comme elle était inéluctable et même souhaitable en termes de destruction créatrice schumpéterienne, mieux valait qu'elle eut lieu tôt que tard. La France et aucun pays de la CEE n'allait pouvoir concurrencer les salaires des dragons asiatiques (Corée du Sud, Taiwan, Singapour, Hong Kong) surtout quand ceux-ci et le Japon allaient progressivement délocaliser leurs industries de base vers la Chine Populaire où les salaires étaient encore plus bas. La théorie des avantages comparatifs de Ricardo nous montre que les industries qui emploient le plus de main d'œuvre sont surtout rentables dans les pays où les salaires sont bas (et l'éducation correcte).
Durant les années de plein emploi, jusqu'à la fin des années 1970, la France a fait venir de nombreux immigrés d'Afrique (surtout du nord) pour répondre aux besoins de son industrie. Sa première erreur, lorsque le chômage toucha les grands bassins d'emploi, fut de continuer à faire venir des immigrés pour rester compétitif avec des salaires bas. Cette stratégie n'était pas viable sur le long terme, car pour avoir des salaires bas, il faut aussi que le coût de la vie soit bas, ce qui n'était pas le cas de la France. De plus, le pouvoir s'est empressé de mettre en place un SMIG/SMIC (salaire minimum interprofessionnel garanti/de croissance). Bref, le pouvoir politique (sous la pression des électeurs) a interdit au patronat de jouer la compétitivité par les bas salaires. Cette décision populaire de vouloir des salaires élevés devait logiquement aboutir à une réduction de l'offre de travail pour compenser la baisse de la demande de travail. Mais comme la France continua de faire venir des étrangers avec le regroupement familial, l'offre de travail progressa tandis que la demande baissait et aggrava le chômage, car le prix du travail ne pouvait plus équilibrer l'offre et la demande.
La seconde erreur de l'Etat français fut d'augmenter les dépenses de l'Etat pour pallier à ce chômage de masse. Cela prit 4 formes avec Mitterrand en 1981:
1. Augmentation des transferts sociaux vers les chômeurs (plus longtemps et plus de personnes),
2. Baisse de l'âge du départ à la retraite à 60 ans afin que les 'vieux' chômeurs n'entrent plus dans les statistiques du chômage, mais sortent de la population active.
3. Primes et subventions pour l'embauche de chômeurs. Ces mécanismes n'ont jamais permis de vraies créations d'emploi durable, mais elles ont coûté beaucoup d'argent à l'Etat.
4. Embauche massive de fonctionnaires et d'agents territoriaux.
Les deux premières mesures ont rendu les entreprises françaises encore moins compétitives, car le chômage et la retraite sont directement liés aux cotisations assises sur la masse salariale. Les deux autres mesures ont augmenté les dépenses de l'Etat, ce qui a coûté aux contribuables en impôts et en augmentation de la dette publique. Comme Charles Gave l'a montré, l'augmentation du poids de l'Etat fait mécaniquement baisser le poids du privé et la rentabilité des firmes.
La solution pour minimiser les problèmes financiers dus au chômage des gens les moins qualifiés était donc d'arrêter l'immigration et d'inciter les étrangers à retourner dans leurs pays d'origine. Cela pouvait même se faire de manière pro-active, comme les dragons asiatiques qui investirent en Chine pour profiter des bas salaires. Ainsi, les grandes entreprises françaises auraient pu utiliser les étrangers formés en France comme contremaitre, chefs d'atelier... dans leur pays d'origine. De même que pour la Chine, cette industrialisation de l'Europe du Sud et de l'Afrique du Nord aurait permis d'y établir une classe moyenne, d'y retenir ou faire revenir la jeunesse (80% des étudiants Chinois retournent en Chine après leurs études en Occident) et d'augmenter les échanges commerciaux avec toute l'Europe.
Maintenant que la France s'est débarrassée de ses industries vétustes, où trouver les ressources financières pour investir dans les technologies de pointe et les secteurs d'avenir en France? Par l'introduction d'une part de retraite par capitalisation et donc des fonds de pension Français puissants (au lieu de la retraite à 60 ans). Ces fonds auraient pu investir dans ce qu'on appellera plus tard les 'start up'. La France du début des années 1980 aurait été l'endroit idéal: le nucléaire nous assurait une indépendance énergique civile et militaire, nous étions pionnier technologique dans des domaines variés avec le TGV, le Minitel, Ariane...
L'autre source de financement, c'était de faire une croix sur les nationalisations de 1981 et de faire plus rapidement celles qui se firent plus tard (France Télécom, tout l'audiovisuel public et pas seulement TF1...) Cela aurait fait rentrer de l'argent dans les caisses de l'Etat et évité les augmentations de taxes et de la dette. Ces privatisations auraient aussi été l'occasion de stimuler la concurrence et la créativité des acteurs privés. La création de ces opportunités et un niveau constant du poids de l'Etat auraient permis de reconvertir les salariés sur le carreau dans d'autres activités lucratives.
Un effort de formation aurait pu être entrepris en partenariat avec les firmes privées, et l'éducation nationale aurait simplement continué son modèle sélectif d'excellence au lieu de le niveler par le bas. La réduction de l'immigration extra-européenne aurait conduit à des classes d'âge moins nombreuses, plus homogènes et donc plus faciles à enseigner. Il suffisait donc de ne (presque) rien changer à l'éducation nationale, mais surtout d'arriver à empêcher l'expatriation de nos chercheurs, ingénieurs et entrepreneurs en leur fournissant un environnement propice à l'innovation:
1. des prélèvements obligatoires raisonnables et constants (surtout pas d'ISF),
2. un accès à du capital (les fonds de pension) pour investir et augmenter la productivité,
3. un accès à de la main d'œuvre bon marché en Europe du Sud et en Afrique du Nord pour y initier une croissance de leur niveau de vie qui permet d'augmenter la taille de l'économie mondiale et réaliser des économies d'échelle qui profitent à tout le monde,
4. des opportunités dans un secteur privatisé et donc libéré de la tutelle de l'Etat.
L'avantage de cette politique économique est qu'elle est compatible avec une monnaie forte, comme en Suisse, reflet de la force de notre économie.