Sunday, October 29, 2023

In Praise of Flight, the logical solution for Middle East peace


 In Praise of Flight is an essay by Henri Laborit, published in 1976. He explains that in every conflict situation, there are always three possible choices: fight, make peace or flee. The first choice is the most dangerous, as fighting can easily turn violent and end in injury or death. Choosing peace means bending to someone else's will, compromising your convictions. In a toxic relationship, it means accepting to be yelled at or hit by your partner in order to benefit from certain advantages of the relationship. In short, it sometimes means doing violence to oneself in order to accept a situation that's heavy and hard to live with. 

Having demonstrated the violence inherent in the first two choices, Laborit goes on to praise the third, In Praise of Flight. Escape enables us to put an end to the conflict with the other person, or with ourselves (in the case of a sudden peace). Escape is therefore a peaceful solution to conflict. It's a wise choice, almost a survival instinct, if you find yourself in a fight you have little chance of winning. It's also a good choice if you can't accept the situation as it is. 

Let's now look at how In Praise of Flight might apply to the conflict between Israelis and Palestinians. To whom should this solution apply? The Israelis or the Palestinians? That depends first and foremost on the balance of power. The balance of power tends to be in Israel's favor, unless the terror of rockets and the threat of terrorism make life in Israel unbearable, which could prompt some Israelis to emigrate. But the other problem with Jews fleeing Israel is that there is no other Jewish country in the world. Fleeing makes much more sense for the Palestinians, given that they are suffering so much by their own account, that their economy isn't taking off (except for rockets and microlights), that their military strength is far inferior to Israel's, and that there are more than 50 other Muslim countries in the world. 

Note that the Palestinians who have chosen peace are the Israeli Arabs, who represent 18% of Israel's population. Things are going quite well for them. They have more democratic rights than the vast majority of Muslims in the region! So it's not impossible to make peace with Israel. On the other hand, Palestinians in the occupied territories are encouraged by the UN and Arab countries to remain in conflict with Israel in order to maintain their refugee status, which provides them with income from humanitarian aid. For the Gulf states, instability is a means of boosting oil and gas prices, and can therefore be very profitable! But in times of conflict, as we are currently seeing, the Palestinian civilian population is the first to suffer, as Hamas uses them as human shields.

The Palestinians' tragedy stems above all from their refusal to make peace with Israel. But if armed conflict has no way out, and making peace is too contrary to their principles and religion, then the only logical alternative is to flee. Many Palestinians already live outside Gaza and the West Bank. They live in Lebanon, Jordan, Egypt, Qatar, Saudi Arabia and Europe. And the further away they live, the more they can lead a normal, quiet life.

This emigration is therefore above all an opportunity for the Palestinians. The main reason they want to return to the land of their ancestors is what Israel has done with it: modern cities. So it's not really their land they want, but the fruit of other people's labor. In fact, for Hamas, it's not even the fruit of that labor that interests them. We saw this after 2005 and the evacuation of Gaza. They destroyed the farms left by the Israeli kibbutz! 

We need to help Palestinians settle far from Israel, so that they can distance themselves from their own hatred and, for some, desire for extermination. This will enable them to build a new life without the feeling of being imprisoned, cramped in a country without sovereignty. In practice, this means expelling a large part of the Gaza Strip's population to Egypt and other Muslim countries willing (or obliged) to take them in. Only the elderly and those who accept Israel's existence would be allowed to stay. For all the others, permanent removal is the least bad solution to allow peace to spread. Just as Moses fled from Egypt with the Jews to find peace and freedom in Israel, so the Palestinians in permanent war against Israel would do well to flee the hell in which their envy and hatred have trapped them. Better to flee than to be slaughtered to the last man.

Saturday, October 28, 2023

L'éloge de la fuite, la solution alternative au problème palestinien


L'éloge de la fuite est un essai de Henri Laborit, publié en 1976. Il explique que dans chaque situation conflictuelle, on a toujours trois choix possibles: lutter, faire la paix ou bien fuir. Le premier choix est le plus dangereux, car le combat peut facilement devenir violent et terminer par des blessures ou la mort. Choisir la paix, c'est se plier à la volonté d'autrui, c'est compromettre ses convictions. Dans une relation toxique, c'est accepter de se faire engueuler ou frapper par son partenaire afin de profiter de certains avantages de la relation. Bref, c'est parfois se faire violence à soi-même pour accepter une situation pesante, dure à vivre. 

Ayant montré la violence inhérente aux deux premiers choix, Laborit fait l'éloge du troisième choix, la fuite. Cette fuite permet de mettre fin au conflit avec l'autre ou bien avec soi-même (en cas de paix subie). La fuite est donc une solution pacifique au conflit. Cette fuite est donc un choix judicieux et presque un instinct de survie si l'on se trouve dans un combat qu'on a peu de chances de gagner. C'est aussi un bon choix si l'on n'arrive pas à accepter la situation comme elle est. 

Voyons maintenant comment l'éloge de la fuite pourrait s'appliquer au conflit entre Israéliens et Palestiniens. A qui devrait s'appliquer cette solution? Aux Israéliens ou aux Palestiniens? Cela dépend d'abord du rapport de force. Or, celui-ci est plutôt en faveur d'Israël, sauf si le climat de terreur des roquettes et de la menace terroriste rendaient la vie invivable en Israël, ce qui pourrait pousser certains Israéliens à émigrer. Mais l'autre problème d'une fuite des juifs d'Israël est qu'il n'y a pas d'autre pays judaïque dans le monde. La fuite est bien plus logique pour les Palestiniens, vu qu'ils souffrent beaucoup selon leurs propres dires, que leur économie ne décolle pas (sauf celle des roquettes et des ULM), que leur force militaire est très inférieure à celle d'Israël et qu'il existe plus de 50 autres pays musulmans dans le monde. 

Notons que les Palestiniens qui ont fait le choix de la paix sont les arabes israéliens qui représentent 18% de la population d'Israël. Cela se passe assez bien pour eux. Ils ont plus de droits démocratiques que la grande majorité des musulmans de la région! Ce n'est donc pas impossible de faire la paix avec Israël. Par contre, les Palestiniens dans les territoires occupés sont incités par l'ONU et les pays arabes â rester en conflit avec Israël afin de conserver le statut de réfugiés qui leur assure des revenus grâce à l'aide humanitaire. Pour les pays du Golfe, l'instabilité est un moyen de faire grimper les prix du pétrole et du gaz, et peut donc être très rentable! Mais dans ces moments de conflit, comme on le voit actuellement, la population civile palestinienne est la première touchée, car le Hamas s'en sert comme boucliers humains.

Le drame des Palestiniens vient surtout du fait qu'ils refusent de faire la paix avec Israël. Mais si le conflit armé est sans issue, et que faire la paix est trop contraire à leurs principes et à leur religion, alors la seule alternative logique est la fuite. De nombreux Palestiniens vivent déjà en-dehors de Gaza et de la Cisjordanie. Il y en a au Liban, en Jordanie, en Egypte, au Qatar, en Arabie Saoudite et en Europe. Et plus ils vivent éloignés, plus ils peuvent mener une vie normale et tranquille.

Cette émigration est donc surtout une chance pour les Palestiniens. La raison principale pour laquelle ils ont envie de retourner sur la terre de leurs ancêtres est ce qu'Israël en a fait de cette terre: des villes modernes. Ce n'est donc plus vraiment leur terre qu'ils veulent, mais le fruit du travail d'autrui. En réalité, pour le Hamas, ce n'est même pas le fruit de ce travail qui les intéresse. On l'a vu après 2005 et l'évacuation de Gaza. Ils ont détruit les fermes laissées en état par les kibbutz israéliens! 

Il faut donc aider les Palestiniens à s'installer loin d'Israël afin qu'ils puissent s'éloigner de leur propre haine et, pour certains, du désir d'extermination. Cela leur permettre de construire une nouvelle vie sans l'impression d'être emprisonné, à l'étroit dans un pays sans souveraineté. Dans la pratique, cela veut dire l'expulsion d'une grande partie de la population de la bande de Gaza vers l'Egypte et d'autres pays musulmans prêts (ou obligés) à les accueillir. Seuls les vieux et ceux qui acceptent l'existence d'Israël auraient le droit de rester. Pour tous les autres, l'éloignement définitif est la moins mauvaise des solutions pouir permettre à la paix de se propager. De même que Moïse a fui l'Egype avec les juifs pour retrouver la paix et la liberté en Israël, les Palestiniens en guerre permanente contre Israël feraient bien de fuir l'enfer dans lequel leur envie et leur haine les a enfermés. Mieux vaut fuir que de se laisser massacrer jusqu'au dernier.