Sunday, January 23, 2022

A propos de 'L'autre Tiers-mondisme' de Philippe Baillet

J'ai acheté ce livre dans la boutique de Daniel Conversano. Je l'avais fait pour soutenir ce jeune créateur de contenu de droite identitaire pour la qualité de son travail. Même si je ne suis pas sur sa ligne racialiste, ses autres positions et réflexions sont souvent originales et très justes (encourager l'expatriation des jeunes, la non-violence, la culture, la famille, le travail, l'Europe...) 

Le contenu de ce livre m'a un peu dérouté, car l'auteur examine de très près les relations entre la droite, surtout extrême, et l'islam. Pour un résumé, je vous montre la quatrième de couverture:


Commençons par les points forts du livre. L'auteur a fait un travail de recherche et d'annotations exemplaire. C'est quasiment d'un niveau universitaire, sans être barbant. L'écriture est précise, rigoureuse et richement étayée par des notes, des citations... De plus, ce livre est l'occasion pour l'auteur de faire un mea culpa pour avoir trop longtemps été du côté de ceux qui, à droite, soutiennent l'islam. Il a cherché à comprendre l'attrait de cette religion étrangère à l'Europe pour certains à droite, et surtout, un peu paradoxalement, à l'extrême droite. Ce livre est d'une grande honnêteté intellectuelle. Il n'hésite pas non plus à critiquer des alliés politiques, comme Guillaume Faye, quand leurs arguments contre l'islam sont faux ou lacunaires. 

Le plus important, c'est que je partage son point de vue que l'islam n'est pas seulement incompatible avec l'Europe, mais que sa présence grandissante représente une menace existentielle. Ainsi, même si je ne partage pas toutes les opinions politiques de l'auteur, je suis d'accord sur ce point fondamental et il est intéressant de lire sa critique des gens de droite complaisant avec l'islam. Pour mieux les critiquer, il analyse précisement pourquoi chacun de ces penseurs d'extrême droite est attiré par cette religion. Très souvent, c'est par antisémitisme (les ennemis de mes ennemis sont mes amis). Ou ils le sont par anti-américanisme et par haine du monde individualiste et moderne. Ils trouvent que l'islam a su gardé un système de valeurs traditionnelles, patriarcales que le christianisme n'a pas su préserver. Dans cette galerie de portrait d'hommes égarés dans l'islam, celui de René Guenon (1886-1951) a une place primordiale, car ce Français qui ira jusqu'à se convertir et à vivre au Caire va influencer un très grand nombre de penseurs francophones dont il est question dans ce livre.

Dans les 450 pages de son ouvrage, Philippe Baillet détruit méthodiquement les positions de ces islamophiles sans trop dévoiler de ses propres convictions. C'est en approchant de la conclusion qu'il les esquisse et devient lui-même criticable. Voici 3 points de désaccord que j'ai avec lui:

1. Au chapitre XII, il critique la société individualiste et il regrette l'absence de cohésion nationale d'autrefois, fondée sur des préjugés (comme celui de l'existence de races). 
Cet individualisme est le résultat du mouvement libéral des Lumières qui donna 1789. On peut aussi le faire remonter au schisme du protestantisme, puisque la réforme mit fin à la cohésion du peuple uni par une même foi. Cette cohésion reposait surtout sur le fait que le peuple n'était pas trop instruit et que seule l'élite disposait d'un accès au texte sacré et à la connaissance (les universités étaient des émanations de l'église). D'un autre côté, le pouvoir central de Paris a longtemps été faible durant le Moyen-Age et donc la cohésion était plus régionale que nationale! 

Mais l'argument que je voudrais lui opposer, c'est que si cet auteur est capable de publier un tel livre dans lequel il avoue qu'actuellement sa position est très minoritaire parmi les Français, c'est grâce à cette société individualiste! Dans un système où il y aurait une forte cohésion autour des mantras égalitaristes ou mondialistes, sa parole dissonnante ne pourrait pas s'exprimer et ne serait pas tolérée. C'est par la raison qu'il faut désormais défendre ses opinions pour convaincre des individus, et la lecture de ce livre montre que l'auteur semble bien se prêter à ce jeu.

2. A la page 367-368, l'auteur considère que "toute la postérité d'Abraham (judaisme, christianisme et islam) participe, en dépit de différences évidentes et très importantes, d'une essence commune, le sémitisme, fondamentalement étrangère à la mentalité indo-européenne profonde."

Bref, pour M. Baillet, l'Europe a bien fait de ne pas déclarer qu'elle est de racine judéo-chrétienne! Ainsi, il ne cherche pas à restaurer les années 1950/60, l'empire de Napoléon ou le règne de Louis XIV. C'est l'empire gréco-romain paien auquel M. Baillet aspire! Je crois que cette position est effectivement très minoritaire, même à droite! 

J'ai beaucoup d'affection pour la langue latine que j'ai étudiée au collège et au lycée, mais la lecture récente des Métamorphoses d'Ovide m'a rappelé que sans christianisme, ce cruel univers paien manque d'amour et d'espoir. Si tant d'Européens romanisés s'y convertir, c'est bien parce que cela leur apportait quelque chose.

3. Aux pages 409-410, sur le métissage et l'esthétique, il parle du désir d'avoir une descendance à la ressemblance de son ascendance et que "le plaisir esthétique est nécessairement ethnocentrique". 

Je tiens à dire que je ne veux pas faire une apologie du métissage, mais c'est un domaine dans lequel j'ai un peu d'expérience, puisque ma femme est chinoise. Je n'en fais pas la promotion, car après plus de 20 ans de mariage, je sais que les différences culturelles sont des obstacles toujours présents et que ce n'est donc pas une voie simple du tout! Néanmoins, le coeur a ses raisons que la raison ne connait pas, et je veux rassurer Baillet sur mes enfants: ils me ressemblent énormément! Je crois que cela doit être génétique et fruit de l'évolution: les enfants prennent plutôt les traits du père afin d'augmenter la probabilité que le père s'occupe bien d'eux. Le lien avec la mère êtant bien plus charnel, il est moins important qu'ils ressemblent à la mère. Ainsi, ma fille ressemble beaucoup à ma soeur, alors que les filles de ma soeur (nées d'un père européen) ressemblent aux femmes de la famille de leur père. 

Sinon, concernant l'esthétique, j'aimerais rappeler à M. Baillet que dans les concours de beauté de Miss Univers, ce sont souvent les filles d'Amérique Latine qui gagnent et qu'elles attribuent leur beauté au mélange de sang dans leurs veines. Mais ne discutons pas trop les goûts et les couleurs! Le problème de la France n'est pas celui d'un métissage entre Français de souche et des personnes extra-européenne. Son problème est sa démographie en berne et l'arrivée massive de jeunes hommes d'Afrique qui n'ont pas l'intention de s'assimiler à notre culture. 


Sunday, January 9, 2022

Macron, l'imbécile de la finance


Pour lutter contre les émissions de CO2, il ferme Fessenheim en 2020 et rouvre des centrales à charbon en 2022!

Les prix de l'énergie s'envolent et l'inflation fait son retour en France et en Europe. L'inflation est toujours causée par un excès de liquidités de la banque centrale. En donnant un chèque énergie aux Français les moins riches, Macron crée encore plus de liquidités qu'il finance par plus de dette. Il combat le feu qu'est l'inflation en jetant de l'essence sur le brasier! 

Avec l'AME, il dépense 1 milliard par an pour soigner gratuitement des étrangers, dont des clandestins, en France, mais il a envie d'emmerder les contribuables et citoyens qui ne font pas tous leurs rappels vaccinaux pour un virus qui cible surtout les vieux et les personnes à comorbidités.

Les taux 0 de la BCE sont anormaux et tout l'argent que l'Etat économise est de l'argent perdu pour ses créanciers, les épargnants. A travers l'assurance vie, on compte beaucoup de retraités prudents qui se méfient de la bourse et préféraient prêter à l'Etat. Ceux-là sont presque spoliés, vu que le rendement de leurs obligations est quasi nul et que l'inflation réduit la valeur de l'argent qu'ils ont investi. Ainsi, même le coeur de l'électorat de Macron est apauvri par l'endettement effréné (+ 650 milliards d'Euros durant le quinquennat).

On pourrait rajouter le déficit commercial record de la France en 2021, le niveau record des prélèvements obligatoires et tant d'autres exemples! Bref, il est tant de rétablir la vérité. Malgré son passage dans une banque privée, Macron n'a rien d'un Mozart, mais tout d'un imbécile de la finance!