Ce livre résume très bien la pensée de René Girard. Il est plus court que 'La Violence et le Sacré' et 'Des Choses cachées depuis la fondation du monde', mais plus complet que Le Bouc Emissaire, trois livres qui le précèdent. Le plus ardu est Des Choses cachées (à tel point que je l'ai relu, car j'avais commencé par lui, alors qu'il aurait été préférable de lire 'La Violence et le Sacré' en premier. Cela explique pourquoi je n'ai pas encore résumé et analysé les livres de Girard, bien que je trouve ses thèses fondamentales pour comprendre les sociétés humaines et l'actualité politique.
Le cœur de la pensée de Girard est que la bible est une formidable avancée anthropologique sur laquelle continue de se construire le monde occidental et la mondialisation moderne et rationnelle. Pour lui, la religion judéo-chrétienne est radicalement différente des mythes et des religions primitives. Et le message biblique révèle cette différence. Mais les penseurs des Lumières et les ethnologues du siècle dernier ne la voient pas. Pour eux, il faut mettre toutes les religions dans le même sac obscurantiste. Ils ne voient pas ce qui saute aux yeux de Girard et ce qu'il essaie de montrer au lecteur: l'immense progrès de l'ancien et du nouveau testament par rapport à ce qui précédait.
Ainsi, dans le chapitre 1, Girard montre que l'ancien testament a une très bonne connaissance des ressorts de la violence. Les commandements numéro 6, 7, 8 et 9 sont brefs et interdisent les violences les plus graves dans l'ordre de gravité: le meurtre, l'adultère, le vol, le faux témoignage. Le dernier commandement n'interdit pas une action, mais un désir ("Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, rien de ce qui est à lui.")
Ce dernier commandement permet de comprendre comment chacun peut échapper à la violence des 4 commandements précédents: en ne désirant pas ce qui appartient à autrui. Ainsi, on n'a pas de raison de le voler, de le tromper avec sa femme, de dire du mal de lui et de le tuer.
Le désir mimétique est le point de départ de la rivalité et de la violence, selon Girard. Mais le désir mimétique n'est pas mauvais en soi. Il est aussi à la base de tout apprentissage. Apprendre, c'est d'abord imiter un maitre. Et le désir mimétique peut mener au bien si l'on imite un modèle vertueux. Ainsi, Jésus parle souvent de son désir à lui d'imiter Dieu le Père et il nous invite à l'imiter dans ce désir d'être bonté et amour! C'est le seul désir qui ne conduit pas à la violence puisque ce mimétisme produit bonté et amour.
Jésus nous met en garde contre les "scandales". Girard voit dans ce mot le phénomène de la rivalité mimétique. En effet, le scandale n'est pas un obstacle ordinaire qu'on évite sans peine. Plus le scandale nous repousse, plus il nous attire. C'est le désir.
Dans le chapitre 2, sur le cycle de la violence mimétique, Girard montre que la contagion mimétique est présente à plusieurs fois dans la Passion. D'abord, il y a l'entrée de Jésus dans Jérusalem sous les acclamations de la foule. Cette anecdote nous montre que la foule est sujette aux changements d'humeur et peut passer rapidement de l'amour à la haine, puisque c'est cette même foule qui condamnera Jésus à mort une semaine plus tard..
Mais même le plus fidèle de ses apôtres, Pierre, n'échappe pas à la contagion mimétique de cette foule. Dans Marc 14:29-30 "Pierre lui dit: Quand tous seraient scandalisés, je ne serai pas scandalisé. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, toi, aujourd'hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois."
Ce passage montre que 'scandalisé' peut être compris comme être habité, voire possédé, par le désir mimétique.
Pilate voulait gracier Jésus, mais il va plier devant la foule et lui donner ce qu'elle demande, probablement de peur de subir à son tour sa colère. La crucifixion de Jésus est ce qui permet à cette foule scandalisée par un emballement mimétique d'apaiser sa colère. La foule est le terrain propice des rivalités mimétiques, car dans une foule, les gens perdent leur personnalité, leur différences. Chaque personne est le double de l'autre et est un potentiel rival mimétique comme le sont de nombreux frères (Abel et Cain) ou jumeaux (Romulus et Rémus). Il y a risque d'affrontement de tous contre tous, de violence généralisée. Pour éviter pareil carnage, la haine doit se cristalliser sur une victime unique, un peu en marge du groupe et vulnérable.
La mort de Jean Baptiste suit les mêmes étapes du cycle mimétique. Hérodiade utilise la danse de sa fille pour mobiliser la foule des invités afin que tous se rallient au désir mimétique de sa fille. Elle réclame ce que veut sa mère, la tête de Jean Baptiste sur un plateau. Hérode ne voulait pas le tuer, mais, comme Pilate, il n'est pas de taille pour lutter contre le désir de la foule.
Ces deux morts dans les évangiles relèvent de la même mécanique anthropologique: une foule en désordre, en colère qu'il faut calmer, provisoirement, par la mise à mort d'une victime.
Dans le chapitre 3, Girard nous montre que Satan peut être compris comme la personnification du mécanisme de violence mimétique. D'abord, Satan est le séducteur, celui qui fait succomber les hommes à un désir interdit (la pomme d'Adam...), un désir mimétique de ce qui est à autrui. Cela va mettre en marche le mécanisme de violence. Puis, 'Satan va expulser Satan'. Quand tous sont possédés par la même violence et haine, Satan va être l'accusateur et désigner la victime innocente, dans le cas de Jésus l'agneau de dieu, expression encore plus pure que celle de bouc émissaire! C'est ainsi que Satan met fin à la violence, en mettant la culpabilité sur une victime unique.
Dans Jean 8:44, Jésus dit "Vous avez pour père le diable, et voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère des mensonges, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge."
Jean utilise 'diable' au lieu de 'Satan' et cela cadre tout à fait avec l'explication du mécanisme de violence mimétique de Girard. Le meurtre est la fondation de chaque société et dans ce meurtre, il y a toujours un mensonge quant à la victime.
La seconde partie du livre (l'énigme des mythes résolue) commence avec le chapitre 4, L'horrible miracle d'Appllonius de Tyane. Girard nous relate le récit de ce miracle tel que nous l'a transmis Philostrate. Une épidémie faisait rage à Ephèse, alors Apollonius conduisit le peuple dans un théâtre et le disposa en cercle autour d'un mendiant aveugle et répugnant. Il dit au peuple de ramasser des pierres pour les jeter sur cet ennemi des dieux. Le mendiant protestait de son innocence, demandait pitié, et les Ephésiens étaient d'abord réticents. Apollonius les exhorta à jeter les pierres si bien que quand les premières pierres partirent, de plus en plus de gens en lancèrent. La foule vit les yeux du mendiant cligner, pleins de feu. Elle reconnut alors un démon et la lapidation fut totale. A la fin, Apollonius demanda d'enlever les pierres pour voir à quelle bête on eut à faire. Le tas de chair ressemblait à un chien enragé. On dressa alors une statue du dieu protecteur Hérakles à cet endroit, et cela mit fin à l'épidémie.
Cet épisode est digne d'un mythe antique. Or, il eut lieu au second siècle après Jésus Christ. Ce fut un essai pour faire revenir le paganisme. Girard montre que ce récit est conforme au mécanisme de la violence critiqué dans la bible. Il rappelle aussi la tentative de lapidation de la femme adultère. Jésus l'empêcha en disant "Que celui qui n'a pas péché jette la première pierre." Sans première pierre, la contagion mimétique n'a pas lieu.
Dans le chapitre 5, mythologie, Girard montre que tous les mythes ont une structure similaire. Au départ, il y a toujours une crise, un désordre. Il peut être causé par une rivalité ou par une maladie, une catastrophe naturelle (inondation, feu, tempête, famine...) Cette crise s'achève par le lynchage d'une victime. En ramenant l'harmonie, cette mort démontre le caractère exceptionnel, divin de la victime et il s'agira de la vénérer régulièrement pour éviter la répétition de la crise. Girard a cette formule: "Les peuples n'inventent pas leurs dieux, ils divinisent leurs victimes." Pour lui, derrière chaque mythe antique se cache une vraie histoire de crise mimétique résolue par un meurtre.
Dans le chapitre 6, Sacrifice, Girard montre que les rituels des religions archaïques sont une reconstitution de la crise initiale. La foule est présente, souvent elle est en transe, excitée et le sacrificateur a la responsabilité d'accomplir le sacrifice (autrefois humain, puis animal et maintenant symbolique) pour éviter la violence généralisée de la foule.
Le chapitre 7 est consacré au meurtre fondateur, celui d'Abel par son frère Cain. Or, dans la Passion, Luc y fait référence et précise les meurtres de tous le prophètes depuis la fondation du monde, depuis Abel le Juste.
Dans le chapitre 8, les puissances et les principautés, Girard montre que les royaumes de l'antiquité reposent bien sur des meurtres fondateurs et que le souverain est celui qui pacifie la société en observant les rituels.
La troisième partie est le triomphe de la Croix. Le chapitre 9 parle de la singularité de la Bible. Dès la Bible hébraïque, nous avons une différence de taille entre ses récits de persécution et les mythes. Ainsi, dans l'histoire de Joseph, jeté dans une citerne par ses frères et vendu comme esclave, par exemple, Joseph est une victime innocente de la jalousie de ses frères. Jamais le récit ne dit qu'ils avaient raison de le maltraiter. Le récit reste basé sur la vérité et la victime ne se transforme pas en divinité. Joseph résiste même à la possibilité de se venger de ses frères. Il leur pardonne quand l'un d'entre eux se propose de propose de prendre la place de Benjamin. Girard montre qu'il y a encore d'autres histoires similaires dans l'ancien testament et la tradition talmudique. Les bourreaux et les victimes sont toujours clairement identifiés.
Dans le chapitre 10, la singularité des évangiles, Girard montre que l'acquis du judaisme est préservé: Jésus est innocent et les coupables sont ceux qui le crucifient. Mais sa divinisation n'est-elle pas un retour au mythe païen? Girard montre que les différences sont fondamentales entre les divinisations païennes et celle de Jésus. Ceux qui voient en Jésus une divinité n'ont pas d'abord vu en lui un démon qu'il fallait tuer. Ce n'est pas la foule qui divinise Jésus, mais son cercle d'apôtres et quelques femmes. Pour ces personnes, il a toujours été innocent. Sa Résurréction est une subversion des mythes dont elle révèle le mensonge.
Le chapitre 11, triomphe de la croix, est le triomphe de la vérité: la victime sur la croix est innocente et les mythes sont des mensonges. Le mécanisme de l'emballement mimétique qui se conclut par la mort d'un bouc émissaire devient une connaissance anthropologique pour les Juifs et les Chrétiens.
Le chapitre 12, bouc émissaire, montre l'influence du judaïsme et du christianisme sur notre monde. Il permet d'identifier les phénomènes victimaires. Le concept de 'bouc émissaire' est entré dans le langage courant et la connaissance du monde moderne. La perspicacité au sujet du phénomène de bouc émissaire est une avancée extraordinaire par rapport aux civilisations passées.
Le chapitre 13, le souci des victimes, est l'apanage du christianisme et c'est en cela que l'humanisme en découle. Mais Girard note que ce "souci des victimes est devenu un enjeu paradoxal des rivalités mimétiques, ses surenchères concurrentielles. Il y a les victimes en général, mais les plus intéressantes sont celles qui nous permettent de condamner nos voisins. Et ceux-ci nous rendent la pareille. Ils pensent surtout aux victimes dont ils nous tiennent pour responsables."
Girard observe que notre société a aboli l'esclavage, puis le servage. Plus tard, il y eut la protection de l'enfance, celle des femmes, des vieillards, des étrangers, des minorités, des handicapés... "Notre monde n'a pas inventé la compassion, mais il l'a universalisée."
Le chapitre 14, le double héritage nietzschéen, est l'occasion de voir les désastres de nos sociétés. Le génocide des juifs sous Hitler est l'une des plus grandes fautes de l'occident post chrétien. Or, pour Girard, cette faute ne fut pas la conséquence du souci des victimes, de l'avènement du christianisme, mais elle eut lieu malgré lui. En effet, les nazis en guerre cachèrent le holocauste à leur population.
Pour Girard, Nietzsche est le premier à remarquer qu'il n'y a pas de différence quant au martyre entre Dionysos et Jésus. Mais tandis que Dionysos approuve et organise le lynchage de la victime unique, Jésus et les Evangiles le désapprouvent. Pour Nietzsche, c'est une faiblesse, c'est la 'morale des esclaves'. Ce manque de compassion pour le faible est si monstrueux que cette pensée conduisit le philosophe à la folie selon Girard.
Il trouve que si les élites sont souvent anti chrétiennes, le souci des victimes montre que nous sommes plutôt dans une période ultra-chrétienne qui radicalise le souci des victimes au-delà du message biblique. "Pour triompher à nouveau, Satan dans notre monde emprunte le langage des victimes." Il imite le Christ et se flatte d'apporter la paix et la tolérance. "En réalité, ce que la radicalisation de la victimologie contemporaine apporte, c'est un retour effectif à toutes sortes d'habitudes païennes, l'avortement, l'euthanasie, l'indifférenciation sexuelle, les jeux du cirque à gogo, mais sans victimes réelles".
Dans sa conclusion, Girard résume sa thèse anthropologique et religieuse, mais insiste sur le fait qu'elle ne doit rien au ssurnaturel. On doit pouvoir croire sa thèse vraie qu'on soit chrétien ou non. Mais la bible est ce qui a fait apparaitre cette connaissance du mécanisme anthropologique de la crise mimétique. La Passion ressemble aux mythes, mais sa différence fondamentale est l'innocence de la victime.
Mon blog est avant tout politique et concerne la meilleure manière de vivre en société. De la thèse de Girard, on peut conclure que l'envie, le désir mimétique, est ce qui fait courir le plus grand risque à la société. Les politiques basées sur l'envie sont donc non seulement méprisables, mais dangereuses. L'impôt, la taxation est une traduction politique de l'envie, puisqu'il s'agit souvent de prendre à ceux qui ont (ce que la majorité, nombreuse, n'a pas et désire). Voici une première raison de justifier moralement le libéralisme qui protège la propriété privée de chacun.
Ce qui caractérise la gauche, comme le montre Antoine Dresse, c'est la recherche de l'égalité de tous. Selon l'idéologie marxiste, fort répandue dans les médias, les inégalités sont sources de tensions sociales et de violence. Or, Girard nous montre le contraire. Les déchainements de violence se produisent entre les rivaux indifférenciés, souvent des frères, voire même des jumeaux (Cain et Able, Romulus et Rémus). Girard cite aussi des coutumes africaines qui mettent en lumière les risques de rivalités entre jumeaux. En effet, plus on se ressemble, plus on est susceptible d'avoir le même désir mimétique que l'autre. Et l'autre lieu de contagion mimétique, c'est la foule (celle des lynchages, des lapidations). Or, une foule, ce sont des hommes indifférenciés qui sont tous mus par le même désir! Ainsi, la recherche d'égalité et donc d'indifférenciation a pour conséquence de créer les conditions d'un désir mimétique commun qui se transformera en violence. L'égalité a donc tendance à mener à la violence au lieu de mener à la paix et la fraternité. Elle implique des rituels d'institutions puissantes pour empêcher la reproduction de la violence (à l'origine ces institutions). Lorsque nos désirs sont très différents les uns des autres, car non n'avons pas les mêmes aspirations, les mêmes facultés, les mêmes expériences... la violence est moindre. Voilà une deuxième raison morale de rejeter la gauche.
Le souci des victimes est une attitude chrétienne qu'il faut donc défendre. Girard, le premier, remarque que ce souci a été perverti par la gauche. Il s'agit donc de faire le tri entre les vraies et les fausses victimes. Dans cette catégorie de fausse victime, on peut mettre le migrant adulte, puisqu'il ment sur son âge, enfreint nos frontières et nos lois. Les enfants, eux, sont les premières victimes innocentes et fragiles de l'immigration de masse. Je pense aux filles violées par des Pakistanais à Rotherham, à la petite Lola, à tous ces jeunes gens agressés ou tués au couteau par des musulmans. Or, si le message du Christ est de tendre l'autre joue, il ne dit pas qu'il faut livrer nos enfants aux violeurs et les mettre en contact avec des gens violents et haineux. Pour éviter l'envie qui mène à la violence, la prière du Notre Père fait cette demande "Ne nous soumets pas à la tentation." Comment faire pour ne pas soumettre des gens au taux de criminalité plus élevé à la tentation? Je ne vois que deux solutions. Premièrement, il faut limiter leur entrée sur notre territoire et les expulser s'ils viennent illégalement. Deuxièmement, c'est de les emprisonner s'ls ont commis un crime afin de les mettre à l'écart de la société et les punir. Aucune de ces deux mesures n'en fait des victimes.
Le retour au pays ne saurait être considéré comme une punition. Ces 50 dernières années ont montré que la pauvreté pouvait reculer partout dans le monde si les dirigeants choisissent la voie de la paix et des échanges internationaux. On aide ces pays en permettant à leur jeunesse et à leurs élites de rester développer leurs institutions et entreprises au lieu de les attirer pour nous servir de main d'œuvre bon marché. Quant à la prison pour les crimes, c'est la même loi pour nos compatriotes! Même un père va punir son enfant qu'il aime afin qu'il apprenne à bien se conduire.
Si nous ne voulons pas plus d'étrangers musulmans, ce n'est pas parce que nous voyons dans cette population un bouc émissaire à certains problèmes sociaux, politiques ou économiques. Sans immigration de masse, comme au Japon, nous aurions encore les problèmes du vieillissement de la population, de la dénatalité, d'un système démocratique favorisant les retraités, un endettement financier insoutenable, trop de lois et d'impôts... L'immigration de masse n'est qu'un problème parmi d'autres, mais c'est aussi celui où l'on a le plus grand consensus dans la population et où l'Etat semble le plus contrevenir à la volonté populaire. Le pouvoir se prend pour Ponce Pilate qui résisterait au sacrifice des immigrés innocents. Or, le peuple ne demande pas la tête d'innocents, mais le départ des illégaux, des criminels et de tous ceux qui n'acceptent pas l'esprit postchrétien non violent de notre société. Le meilleur moyen de se faire entendre est de dire que ces mesures de remigration sont des mesures de protection pour nos enfants que nous aimons, pas de la haine pour ces gens dont la culture et les mœurs ne sont pas compatibles avec les nôtres. D'ailleurs, nous souhaitons qu'ils vivent heureux et prospères dans leurs pays d'origine dont les institutions sont taillées sur leur culture. Ou bien qu'ils aillent à Dubaï ou au Qatar, des pays musulmans dynamiques où ils se sentiront à l'aise! Pour boucler la boucle, nous ne sommes pas envieux, mais nous réjouissons de voir le bonheur d'autrui!
Dernière remarque supplémentaire: La justification pour tuer la victime innocente dans la crise mimétique est qu'il vaut mieux qu'une seule personne meurt, plutôt que toute la société. Notons que pour faire passer le crime d'un innocent, on l'enrobe dans une bonne intention: sauver toute la société! Cela fait penser à l'adage populaire que "l'enfer est pavé de bonnes intentions". Derrière les bonnes intentions de la gauche (sauver la planète ou le prolétariat), on trouve souvent des victimes innocentes (les agriculteurs, les enfants, les entrepreneurs...) Il faut savoir reconnaitre ce genre de mécanisme dans la société moderne et dans l'idéologie de gauche qui voudrait nous ramener à la violence païenne.
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