Parfois on trouve l'excellence, la réussite chez des pays, des entreprises, des organisations ou une personne en particulier. Mais ces gens-là passent rarement leur temps à enseigner ce qu'elles savent ou à diffuser leur connaissances gratuitement. Elles sont trop occupées à faire ce qu'elles font le mieux: travailler, innover, bien gérer leurs affaires... Et puis, dans la plupart des cas, le secret de leur réussite n'est pas très glamour: c'est beaucoup de travail et de connaissances: bien connaitre ses clients, produits, fournisseurs, ses process. C'est toujours se remettre en question, chercher à s'améliorer, et savoir prendre des risques calculés.
Il n'y a pas de façon simple de réussir. La seule chose qui est certaine, c'est que la guerre et le socialisme dur (Vénézuela, Cuba, Corée du Nord et Europe de l'Est entre 1945 et 1989) sont 2 cadres de vie dans lesquels la majorité des gens s'appauvrissent et seule une petite minorité s'enrichit. Et l'on voit que les USA, la Suisse, Singapour... sont les pays où le niveau de vie est le plus haut.
Les organisations les plus puissantes sont les églises, dont l'âge se compte en siècles, mais les plus dynamiques sont les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) et elles sont toutes dans le domaine du numérique. Ce qui change par rapport au passé, c'est que le salaire médian dans ces entreprises est bien plus haut qu'ailleurs. Chez Facebook, le salaire médian est de 240,000 USD, contre 55,000 USD de salaire médian aux USA. Ces entreprises enrichissent leur salariés bien plus qu'elles ne les exploitent.
Mais on trouve de la réussite dans bien d'autres domaines. L'important est d'identifier ceux qui réussissent et comprendre pourquoi. En stratégie, on appelle cela les facteurs de succès clé.
Faisons une petite parenthèse sur une émission politique de Fance Inter entendue un samedi midi. Ali Badou, Natacha Polony et Gilles Finkelstein discutaient avec un sociologue français qui fait de la recherche sur les discriminations en France. Il n'y avait rien de bien choquant dans la discussion et ce chercheur semblait de bonne foi pour faire attention dans l'interprétation des résultats (corrélation n'est pas forcément cause...) et une volonté d'analyser aussi l'origine des détenus des prisons en France. Cependant, je crois qu'à force de chercher de la discrimination, on finira bien par en trouver! Mais au lieu de chercher ce qui ne marche pas dans la société, ne devrait-il pas plutôt se demander quels sont les parcours où les immigrés réussissent le mieux? Au lieu de chercher ce qui ne marche pas, pourquoi ne pas montrer ce qui marche? Voilà qui serait une aide pratique à tous ces immigrés qui cherchent à s'intégrer. Car la démarche inverse, celle qui est poursuivie actuellement, consiste à dire que si les immigrés ne réussissent pas, c'est aux Français de changer leurs pratiques discriminatoires. Poser la question des discriminations au lieu des chemins de réussite, c'est déjà poser que c'est aux Français de s'adapter, pas aux étrangers.
Mais revenons à la politique. Quand il s'agit de suivre un homme politique vers un monde meilleur, il faut se demander comment il justifie de devenir le chef. A-t-il accompli de grands faits d'armes comme le général de Gaulle? A-t-il su motiver ses employés, ses coéquipiers? Sur quels grands principes se base-t-il pour sa politique? Est-ce que ces principes ont marché ou marchent-ils bien dans d'autres pays?
En fait, je me rends compte que ce principe d'apprendre des meilleurs, c'est aussi l'éducation par les classiques. Bref, rien de très neuf sous le soleil. Mais parce qu'on n'a rien trouvé qui marche mieux, il faut continuer ainsi et appliquer ce principe à notre apprentissage en continu, tout au long de notre vie et à nos choix politiques.
1 comment:
regarder ce qui marche. c une evidence, a rappeler a juste titre. apres chacun regarde les faits avec ses lunettes. mais Singapour le dragon n'a pas ete liberal pour un sou. son histoire c un etat stratege. merci Lee Kuan Yew. des compagnies publiques des Government Linked Companies protegees le temps de grossir. des fonds d'investissement public qui sont a la baguette. l'histoire du Qatar c la meme chose. des strateges stables a la tete du pays. la suisse doit sa richesse a une decision etatique qui s'appelle le secret bancaire (cad voler ses voisins) et non pas au liberalisme. et la chine c'est aussi de la strategie centrale, un appareil etatique omnipotent et autoritaire. un cercle de compagnies publiques protegees. les usa et le modele instrialo-militaire. bref les meme recettes. que la france n'a appliqué que pour le nucleaire et l'aeronautique d'ailleurs. a mon avis la richesse d'une nation n'est pas liee a la liberte qu'on laisse au quidam pour monter sa boulangerie de quartier ou son usine de boite de conserves.
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