Lundi 25 avril, la France se réveillera avec Macron pour 5 ans de plus ou avec Marine Le Pen comme nouvelle présidente. Dans les 2 cas, ce sera le résultat d'un vote démocratique, comme c'est le cas depuis la première élection au suffrage universel en 1966. Les électeurs élisent toujours le dirigeant qu'ils désirent. Ainsi, si Macron gagne, cela voudra dire qu'une majorité de Français trouve qu'il fait un bon niveau sur le régalien et l'économie. On pourra donc se réjouir qu'une majorité de Français soit satisfaite de son bilan.
Le seul bémol qu'on pourrait apporter est sur la dette qui a explosée (113% du PIB contre 99% en début de mandat), mais dont le coût a baissé grâce aux emprunts de la BCE et de sa politique de taux à 0%. Mais cette dette n'est pas entièrement indolore, puisqu'elle est la cause principale de l'inflation que connait l'Europe actuellement. Et si cette inflation semble mieux maitrisée en France, c'est car l'Etat a tout fait pour retarder les ajustements des prix reglementés (gaz et électricité, par exemple).
Donc, si Macron est réélu, nous pourrons nous réjouir qu'une majorité d'électeurs trouve que la France est bien dirigée et accepte les conséquences de sa politique. Mais, si MLP devait être élue, nous pourrons aussi nous réjouir qu'une majorité de Français n'était pas satisfaite de la politique de Macron et qu'elle a donc choisi de confier le pays à quelqu'un d'autre pour mener une politique différente. Certes, l'alternance n'est pas toujours un progrès (on pense à François Holande, par exemple), mais c'est le fruit du vote et l'on peut y remédier tous les 5 ans. Et si on trouve que le choix offert n'est pas suffisant ou bien que certains arguments ne sont pas assez présents dans le débat public, nous sommes libres de nous présenter ou d'écrire sur les sujets qui nous tient à coeur pour convaincre nos lecteurs.
Et il reste aussi l'expatriation pour refuser de vivre dans un système étatiste qu'aucun candidat ne remet en cause...
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