J'ai 47 ans et dans ma jeunesse la plupart des articles sur l'état du monde traitaient de ce fossé entre pays industrialisés et Tiers Monde. Ce concept de Tiers Monde était repris partout, par tout le monde, un peu comme on par de mondialisation de nos jours. En fait, on dirait que c'est comme si ce concept creux et fourre-tout de mondialisation avait remplacé celui de Tiers Monde.
Si on a arrêté d'utiliser le mot 'Tiers-Monde', c'est car il n'est plus très pertinent. Un grand nombre de pays autrefois pauvres se sont développés et industialisés ces dernières décénnies, et un grand nombre de pays occidentaux, je pense notamment à la France, se sont empêtrés dans une crise économique et sociale qui les tire vers le bas. Bref, cet opposition entre pays riches occidentaux et pays pauvres du Tiers Monde est de moins en moins nette. Le niveau de vie à Singapour ou Taiwan a dépassé ou égalé le niveau de vie de nombreux pays d'Europe.
Mais au lieu de continuer dans le théorique, j'aimerais vous parler de ce que j'ai pu voir à mon niveau à Taiwan il y a plus de 20 ans. J'arrivai sur l'ile au moment de la libéralisation des télécom pour la téléphonie mobile. Auparavant, il y avait un opérateur unique (CHT) et celui-ci s'approvisionnait exclusivement chez Alcatel, Siemens et Lucent (ancien AT&T) au travers de 3 joint ventures. En effet, ces 3 firmes s'étaient partagé le marché des équipements de téléphonie fixe en accord avec CHT (Chung Hua Telecom), firme d'Etat.
Je fus embauché chez Siemens Telecommunications Sytems Limited (STSL) en 1997. Elle appartenait pour 60% à Siemens, 25% à CHT et 15% à une riche famille proche du KMT, le parti de Chiang Kai Shek. A l'époque on est clairement dans une configuration de capitalisme de connivence. L'Etat a le monopole d'une industrie (le fixe) et il a partagé le marché de fourniture de son matériel entre 3 firmes qui se partagent le nord, le centre et le sud du pays. Elles ne sont donc pas en concurrence entre elles. Et la marge de chaque Joint Venture pour installer et maintenir le matériel est garantie par CHT. Ainsi, ces investisseurs privés sont de vrais rentiers car ils ne peuvent pas perdre. C'est bien entendu pareil pour ces conglomérats occidentaux qui vendent du matériel à haute valeur technologique. Leur entente n'est pas non plus du libéralisme, mais cette structure fut acceptée et même entérinée par le pouvoir. On comprend qu'un tel arrangement facilitait le 'business' et qu'il n'y avait pas de grande pression sur les coûts. Dans ces conditions, Siemens pouvait produire en Allemagne et Alcatel en France et Lucent aux USA.
Mais avec l'arrivée du GSM, les conditions du marché furent bouleversées. Cela commença par la fin du monopole de CHT dans les services de téléphone mobile. L'Etat vendit aux enchères 5 ou 6 licences à des nouveaux opérateurs. Et pour leur vendre notre matériel, il fallut entrer en concurrence frontale avec Alcatel et Lucent, mais aussi Nortel (Canada) et Nokia! STSL réussit à vendre le système GSM de Siemens à un nouvel opérateur national et à opérateur régional, mais pas à CHT, l'opérateur historique. Mais très vite les revenus du mobile dépassent largement ceux du vieux business du fixe.
Tout ne fut pas parfait et libéral dans ce nouveau business. Le plus gros point noir furent des commissions de 3 à 6% pour nos grands contrats dans le mobile. Je ne sais pas trop qui fut à l'origine de ces commissions, l'acheteur ou Siemens. Mon jeune chef, le CFO, était opposé, mais le CEO le convainquit que sans ces commissions la firme n'obtiendrait pas de contrats. Le siège de Munich ne fit pas de problèmes, car les commissions semblent (semblaient?) assez fréquentes dans les grands contrats dans le monde. (Moi j'étais en bas de l'échelle de décision, celui qui controle l'exécution des contrats, mais je n'ai pas fait de zêle pour payer ces commissions ; en théorie, j'aurais du les payer aussi sur les petits contrats annexes, mais je les 'oubliais' simplement!)
Mais ces commissions n'avaient pas d'influence sur la guerre des prix qui eut lieu. Chaque nouveau contrat donnait lieu à des baisses de prix conséquentes car il s'agissait beaucoup de matériel électronique qui voit son prix baisser, et de logiciels dont les coûts de R&D sont comme fixes, mais distribués sur un grand nombre de clients. Et comme les opérateurs sont en concurrence entre eux, ils font pression sur les fournisseurs pour obtenir de meilleurs prix. Cela poussait Siemens en Allemagne à baisser ses coûts en sous-traitant ou bien en délocalisant certaines productions. STSL aussi cherchait toujours à être plus efficace. Cette baisse des coûts continuelle avait pour but de rester compétitif et profitable.
Mais l'opérateur qui poussa la concurrence à son comble fut CHT, l'ancien monopole et maintenant partiellement privatisé. CHT n'acheta plus que par appel d'offre transparent: le moins cher gagne le marché. Et le résultat fut radical: le prix d'achat de ses équipements s'effondra et devint l'un des plus bas au monde. De plus, avec l'accès au WTO, Taiwan avait pratiquement éliminé les taxes sur les importations de ces équipements et cela permettait donc de baisser leur prix encore plus.
En l'espace de quelques années après cette libéralisation, Taiwan devint le pays avec la plus forte pénétration du téléphone mobile (100%) au monde! Les clients Taiwanais peuvent maintenant faire jouer la concurrence et choisir le fournisseur qui a la meilleure offre de services, la meilleure couverture ou les meilleurs prix... Les opérateurs régionaux furent rachetés par les opérateurs nationaux car ils étaient trop petits, mais la concurrence reste saine.
Mais qu'en est-il des salariés de STSL? Sont-ils les exploités du système? Je pourrais bien me plaindre, car j'ai été embauché aux conditions locales et non à des conditions d'expatrié. Or, un expat gagne bien plus qu'un local. C'est pourquoi le CFO était le seul expat payé par STSL. Les ingénieurs expat étaient envoyés et payés par le siège en fonction des contrats. STSL payait un peu mieux qu'une firme locale. Les salaires sont plus bas qu'en Europe et les vacances sont moins longues, mais elle pratiquait un partage généreux des bénfices avec ses employés: 6 mois de salaires de bonus étaient assez courants, plus des primes de renouvellement de contrat. Au final, je gagnais bien ma vie malgré mon statut local et un salaire de départ bas. (NB: pour la petite histoire, je fus embauché un peu avant une autre Taiwanaise pour le même poste et quelle ne fut pas ma surprise de voir un jour que cette jeune femme au parcours similaire gagnait un peu plus que moi sur sa fiche de paie! Alors que je parlais l'allemand en plus de l'anglais et que j'avais vite eu de meilleurs résultats qu'elle. Après un an ou deux, c'est moi qui avait un salaire supérieur et ce n'était que que justice au vu de mes performances! En fait, l'explication est que je m'étais très mal vendu: ce boulot j'en avais besoin pour rester légalement dans le pays.)
L'ouverture à la concurrence permit donc aussi de mettre fin au capitalisme de connivence de ces actionnaires taiwanais de STSL. Dorénavant, leur capital prenait de vrais risques et était rétribué en conséquence. D'ailleurs, après 2001 et la crise dans les télécoms, l'industrie se contracta et STSL finit par être absorbée lorsque Nokia et Siemens Telecommunications fusionnèrent. Avec cette crise, beaucoup de salariés perdirent leur boulot ou partirent en retraite. Certains collègues partirent chez les opérateurs, d'autres chez la nouvelle concurrence chinoise et moi je me lançai dans l'aventure des thés de Taiwan! La perte de l'emploi n'est pas grave si l'économie continue d'en créer de nouveaux ou si on les crée soi-même.
Donc récapitulons qui sont les gagnants de cette mondialisation libérale dans les télécoms à Taiwan:
1. Les clients Taiwanais qui ont maintenant d'aussi bons services, voire meilleurs, que dans les pays industrialisés!
2. L'industrie Taiwanaise des processeurs s'est développée avec la baisse des coûts (selon la théorie de spécialisation de Ricardo).
3. Siemens AG en Allemagne a fait des profits substantiels pendant la période faste et des pertes lors du retournement de situation qui l'ont conduit à fusionner avec Nokia pour survivre. Cette multinationale est clairement soumise à la concurrence mondiale et n'a pas de monopole ou de position dominante.
4. La concurrence a fortement réduit la corruption et le capitalisme de connivence.
5. Les carrières sont plus courtes, mais mieux payées et il est possible de rebondir dans une économie libérale en expansion.
En conclusion, j'ai pu constater que la mondialisation libérale dans les télécom a bien mis fin au rapport de force qui privilégiait les firmes des pays occidentaux par rapport à celles du Tiers Monde. Cela a permis à Taiwan de refaire son retard et même devenir un temps leader dans l'utilisation du portable!
Saturday, June 22, 2019
Wednesday, June 5, 2019
Le grand débat de LR
Macron est en train de faire une OPA sur la droite étatique et dirigiste qui vient de se prendre une claque aux Européennes. Le challenge de cette droite est de se démarquer de Macron et de Le Pen afin de recréer leur espace politique. La démission de Wauquiez fut un pas vers la responsabilité et l'honneur, des notions qui vivent encore dans le coeur du peuple de France. Mais la création d'un grand débat crée une confusion dans l'esprit des électeurs. Pourquoi les Républicains utilisent-ils les même recettes que Macron? Au lieu de se différencier, ils l'imitent!
Il serait important que cette droite trouve rapidement une idée ou deux pour se différencier radicalement de LREM et du RN. Regardons:
- Valérie traitresse voudrait augmenter le SMIC et donc se positionner sur la gauche de LREM. On en a le tournis! On pourrait même dire qu'elle suit la stratégie de Macron et Le Pen qui ne sont ni de droite ni de gauche!
- Xavier pas bien méchant semble bien dans son rôle d'administateur de la région Haut de France. Il ne fait pas d'idéologie, mais seulement des choses pratiques. Bref, aucune vision. Aucune remise en cause. Aucun espoir.
- Gérard pas de déchet connait tous les fromages de la République, mais ce n'est pas au Sénat, la chambre des notables et de tous les conservatismes, qu'on trouvera des idées neuves et puissantes.
- Jean Léonetti, qui fait l'intérimaire à la tête de LR est un spécialiste de la fin de vie. Cela tombe bien, car LR a surtout séduit chez les retraités et que c'est un parti à bout de souffle!
Puisque les Républicains ne trouvent pas cette idée et qu'ils ont échoué tant de fois à réformer la France, il est probablement normal qu'il disparaisse. Schumpeter appelle cela la destruction créatrice. C'est le moteur du capitalisme économique fondé sur une philosophie de la liberté individuelle. C'est ce système qui marche si bien dans tous les pays qui l'adoptent. Des USA à la Suisse, de Hong Kong à Taiwan, des Pays-Bas à Israël... Or, aucun parti en France ne se positionne sur ce crénau. A part un petit nouveau, Objectif France...
Ajout du 11 juin: On parle de Christian ne fait pas le job pour diriger le parti. Président du groupe LR de l'AN, on le décrit comme dans la droite ligne de Jacques Chirac. Or, Chirac est le président qui a eu le moins de convictions politiques. Un temps sur la droite de VGE et de Mitterrand, il s'est transformé en social-démocrate une fois l'expérience Juppé avortée. "Les promesses n'engagent que ce qui les croient." résume bien son cynisme et sa malhonnêteté. Bref, si les LR voient le chiraquisme comme leur voie de secours, c'est qu'ils n'ont rien compris du tout à leur défaite!
Il serait important que cette droite trouve rapidement une idée ou deux pour se différencier radicalement de LREM et du RN. Regardons:
- Valérie traitresse voudrait augmenter le SMIC et donc se positionner sur la gauche de LREM. On en a le tournis! On pourrait même dire qu'elle suit la stratégie de Macron et Le Pen qui ne sont ni de droite ni de gauche!
- Xavier pas bien méchant semble bien dans son rôle d'administateur de la région Haut de France. Il ne fait pas d'idéologie, mais seulement des choses pratiques. Bref, aucune vision. Aucune remise en cause. Aucun espoir.
- Gérard pas de déchet connait tous les fromages de la République, mais ce n'est pas au Sénat, la chambre des notables et de tous les conservatismes, qu'on trouvera des idées neuves et puissantes.
- Jean Léonetti, qui fait l'intérimaire à la tête de LR est un spécialiste de la fin de vie. Cela tombe bien, car LR a surtout séduit chez les retraités et que c'est un parti à bout de souffle!
Puisque les Républicains ne trouvent pas cette idée et qu'ils ont échoué tant de fois à réformer la France, il est probablement normal qu'il disparaisse. Schumpeter appelle cela la destruction créatrice. C'est le moteur du capitalisme économique fondé sur une philosophie de la liberté individuelle. C'est ce système qui marche si bien dans tous les pays qui l'adoptent. Des USA à la Suisse, de Hong Kong à Taiwan, des Pays-Bas à Israël... Or, aucun parti en France ne se positionne sur ce crénau. A part un petit nouveau, Objectif France...
Ajout du 11 juin: On parle de Christian ne fait pas le job pour diriger le parti. Président du groupe LR de l'AN, on le décrit comme dans la droite ligne de Jacques Chirac. Or, Chirac est le président qui a eu le moins de convictions politiques. Un temps sur la droite de VGE et de Mitterrand, il s'est transformé en social-démocrate une fois l'expérience Juppé avortée. "Les promesses n'engagent que ce qui les croient." résume bien son cynisme et sa malhonnêteté. Bref, si les LR voient le chiraquisme comme leur voie de secours, c'est qu'ils n'ont rien compris du tout à leur défaite!
Monday, June 3, 2019
Reflexion sur les Fake News
C'est Pierre Abélard (1079-1142) qui fit la la distinction entre le crime et le péché. Le crime est défini par la loi et sanctionné par la justice, tandis que le péché est défini par la morale, la religion et a des conséquences sociales et/ou religieuses. Parfois les 2 se confondent: le meurtre est un crime autant que c'est un péché. Mais il y a quantité d'infractions à la loi qui ne sont pas des péchés: employer une personne 50 heures au lieu de 48h, le maximum légal. Et il y a bien des péchés qui ne sont pas des des crimes: manger du porc pour un juif ou un musulman, travailler le dimanche ou faire bonne chair le Vendredi Saint pour un Chrétien, par exemple.
Dans notre Etat de droit, en politique, nous n'avons pas à nous préoccuper de morale. Elle relève du religieux. Ce qui importe est le droit et ce que la loi définit comme crime ou un délit. Rappelons aussi que pour être libre, il vaut mieux que les lois ne soient pas trop nombreuses et n'interdisent que ce qui porte atteinte aux droits et à la propriété des autres. Ainsi, les bonnes moeurs ne devraient pas faire l'objet de la loi, mais de l'éducation. Se dénuder en public, faire des gestes obscènes, dire des conneries sont des atteintes au moeurs, mais sont aussi des manières de se rabaisser dans l'estime des autres. On est rapidement puni par les autres si l'on contrevient aux codes en vigueur. En effet, il sera difficile de nouer des amitiés si l'on choque ou si l'on se comporte comme un con. On récolte toujours ce que l'on sème. Mais si le seul tort du comportement ou des paroles d'autrui est d'avoir blessé nos sentiments, alors il n'y a pas d'atteintes à nos droits naturels.
Aussi, quand on parle de mensonge et la propagation de fausses nouvelles (fake news), sommes-nous face à un problème légal ou un moral? Pour y répondre, il faut se poser la question si nous avons un droit à la vérité? A ma connaissance, un tel droit n'existe pas. Etre honnête et dire la vérité n'est qu'une exigence morale. Il est donc absurde de faire une loi sur ce qui relève de la morale, sauf à vouloir faire un mélange des genres absolument malsain.
On peut se désoler que certains 'journalistes' soient des manipulateurs d'opinion au lieu de rendre compte objectivement des faits. Mais faire une loi pour punir les fake news, c'est faire une loi qui mettrait une grande partie des médias hors-la-loi. En effet, quel journal peut prétendre ne publier que la vérité? Toute information n'est-elle pas forcément déformée par le prisme de celui qui la voit et en rend compte?
Rappelons aussi qu'il n'est pas bon de judiciariser le combat politique. La justice doit rester impartiale et le meilleur moyen est de ne pas réglementer une question morale. Laissons aux citoyens majeurs la responsabilité de juger le vrai du faux et de privilégier les sources les plus crédibles. Et pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque de punir tous ceux qui prétendent que le socialisme marche, qu'un impôt résout un problème, que l'Euro est un succès! Mais la liberté, c'est aussi celle d'être con!
Dans notre Etat de droit, en politique, nous n'avons pas à nous préoccuper de morale. Elle relève du religieux. Ce qui importe est le droit et ce que la loi définit comme crime ou un délit. Rappelons aussi que pour être libre, il vaut mieux que les lois ne soient pas trop nombreuses et n'interdisent que ce qui porte atteinte aux droits et à la propriété des autres. Ainsi, les bonnes moeurs ne devraient pas faire l'objet de la loi, mais de l'éducation. Se dénuder en public, faire des gestes obscènes, dire des conneries sont des atteintes au moeurs, mais sont aussi des manières de se rabaisser dans l'estime des autres. On est rapidement puni par les autres si l'on contrevient aux codes en vigueur. En effet, il sera difficile de nouer des amitiés si l'on choque ou si l'on se comporte comme un con. On récolte toujours ce que l'on sème. Mais si le seul tort du comportement ou des paroles d'autrui est d'avoir blessé nos sentiments, alors il n'y a pas d'atteintes à nos droits naturels.
Aussi, quand on parle de mensonge et la propagation de fausses nouvelles (fake news), sommes-nous face à un problème légal ou un moral? Pour y répondre, il faut se poser la question si nous avons un droit à la vérité? A ma connaissance, un tel droit n'existe pas. Etre honnête et dire la vérité n'est qu'une exigence morale. Il est donc absurde de faire une loi sur ce qui relève de la morale, sauf à vouloir faire un mélange des genres absolument malsain.
On peut se désoler que certains 'journalistes' soient des manipulateurs d'opinion au lieu de rendre compte objectivement des faits. Mais faire une loi pour punir les fake news, c'est faire une loi qui mettrait une grande partie des médias hors-la-loi. En effet, quel journal peut prétendre ne publier que la vérité? Toute information n'est-elle pas forcément déformée par le prisme de celui qui la voit et en rend compte?
Rappelons aussi qu'il n'est pas bon de judiciariser le combat politique. La justice doit rester impartiale et le meilleur moyen est de ne pas réglementer une question morale. Laissons aux citoyens majeurs la responsabilité de juger le vrai du faux et de privilégier les sources les plus crédibles. Et pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque de punir tous ceux qui prétendent que le socialisme marche, qu'un impôt résout un problème, que l'Euro est un succès! Mais la liberté, c'est aussi celle d'être con!
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