Thursday, October 16, 2025

La France est madame Bovary

La France de 2025, et surtout celle au pouvoir grâce à la génération des Boomers (nés entre 1945 et 1965), se comporte comme madame Bovary! L'histoire commence par cette jeune et jolie fille dont l'instruction s'est faite dans un couvent. Elle est donc une fille de l'église catholique, belle et désirable. Mais elle va faire un mariage de raison avec un médecin taciturne qui ne la fait pas rêver avec son monde étroit, sa rigueur, son ennui. Emma c'est la France dans le couple franco-allemand. Son mari est un partenaire qu'elle respecte au début, mais qui a abandonné toute ambition. En effet, l'Allemagne a mis fin à tout rêve de grandeur depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Tout ce que sait faire l'Allemagne, c'est travailler dur, épargner et du porno très cru. Notre Emma France rêve d'étoiles (Ariane Espace), de virées à New York d'une journée pour les stars (le Concorde) ou les weekends à Lyon, puis Nice ou Bordeaux pour les bourgeois Parisiens (le TGV). Elle célèbre le Champagne, la cuisine de 3 étoiles au Michelin et les belles lettres des maisons d'édition de la rive gauche.

Tout réussit à une France qui a alors 40 ans d'avance sur la Chine. Mais quand l'économie se grippe avec la crise du pétrole, la France refuse de faire face à la réalité. Les boulots simples sont dorénavant ceux des immigrés d'Afrique du Nord, même si le chômage des Français explose. Notre France/Emma a pris des habitudes de nantis. Elle a des goûts de luxe et défend ses droits acquis. La comparaison avec son mari allemand l'excède. Elle succombe aux charmes d'un séducteur après l'autre. Le premier s'appelle Mitterrand. Il lui promet une retraite à 60 ans. Le second, Jospin, réduit le travail à 35 heures. Mais le plus joli coup d'Emma, c'est la procuration du notaire qui lui donne l'accès aux biens de son mari (le mark). Désormais, la France va pouvoir faire des dettes encore plus monstrueuses pour se financer un niveau de vie supérieur à la réalité économique. Sans l'Euro, la France n'aurait pas pu trouver tant de preneurs pour ses obligations. Sans la procuration, Emma n'aurait pas pu s'endetter au point de détruire l'avenir de son enfant, privée d'une bonne éducation, car tout fut englouti par ses nuits de débauche avec ses amants.

Le jour où la faillite arriva, le notaire (du Qatar) lui proposa de se prostituer pour obtenir un délai. C'est là que notre histoire varie. Flaubert n'a pas laisser tomber Emma si bas et l'a fait préférer le suicide. Avec Villepin, Sarkozy et Macron, nos Emma du XXIe siècle ne nous épargnent pas le tapinage le plus immonde accompagné d'un lèche-babouche qui islamise la France. Ainsi, si le suicide financier se fait attendre, le meurtre par Grand Remplacement est de plus en plus réel.