Faites une recherche sur Google sur 'L'immigration est-elle positive ou négative?' et vous trouverez un grand nombre d'études allant dans un sens ou dans l'autre. Or, je trouve la question mal posée. A un niveau philosophique, c'est comme se demander si l'homme est bon ou mauvais. Soit on est avec Hobbes et on considère que l'homme est un loup pour l'homme, ou bien on est avec Jean-Jacques Rouseau et l'on considère que l'homme nait bon, mais que c'est la société qui le pervertit. A un tel niveau de généralisation, les conclusions sont forcément biaisées par l'idéologie et les a priori.
En fait, le simple fait de vouloir parler de l'Immigration en général sous-entend que l'immigration est un phénomène qui s'impose à notre pays et qu'on n'a pas de prise sur quels gens viennent. C'est pourquoi on veut savoir si, globalement, le positif est supérieur au négatif. Et pour les apports négatifs, la gauche argumentera que ce n'est pas vraiment leur faute ma celle de la pauvreté, du manque de moyens pour leur accueil, du racisme des Français...Ce genre de discussion est perdue d'avance, car elle permet à la gauche d'apparaitre généreuse et la droite mesquine, intolérante.
Or, la question de l'apport positif ou négatif ne se pose pratiquement pas si l'on part du principe de l'immigration choisie et donc du contrôle souverain des frontières. A partir du moment où le pays ne laisse venir que des étrangers dont il a besoin pour son économie, ses écoles, ses hôpitaux... ces immigrés-là seront certainement le bienvenu et positifs pour le pays. Et si certains parmi eux venaient à commettre des crimes, ceux-là devraient être expulsés, car ils ont été nuisibles. Dans ces conditions d'une immigration choisie, temporaire (3 ans comme à Taiwan) ou assez réduite pour être assimilée, elle sera positive.
Dans l'économie d'aujourd'hui, c'est la connaissance qui est la plus demandée, et non plus la force brute ouvrière. C'est pourquoi, les personnes hautement diplômées sont le bienvenu quasiment partout dans le monde. Mais les gens non qualifiés ne sont plus demandés, surtout dans les pays comme la France où le chômage est encore assez élevé.